Une semaine déjà
Minha casa

Minha casa

Et en une semaine, il peut parfois se passer beaucoup de choses. Et ça a été mon cas cette fois-ci ! Ce qui est normal lorsqu'il s'agit de s'installer dans une nouvelle ville, un nouveau pays.

J'ai donc commencé le travail à l'IFESP mardi 8 septembre dans une ambiance fort agréable : je me sentais attendue (ma photo était déjà accrochée à côté de celle de toute l'équipe) et Jordane, mon "chef" a toujours été disponible. J'ai donc rencontré une équipe jeune (et dynamique > on dirait que ces deux adjectifs ne peuvent pas être séparés), constituée en gros de l'administration et de l'équipe pédagogique. Dans les locaux, on parle autant français que portugais. Je me suis très bien entendue d'ailleurs avec deux jeunes profs brésiliennes, parfaitement bilingues, qui s'appellent Liliane et Michelle. Avec Liliane, normalement, je devrais manger ma première feijoada (plat typique du pays, qui se mange traditionnellement le mercredi et le samedi). J'ai donné mon premier cours particulier avec une élève de 26 ans très agréable. J'ai bien aimé cette première expérience. Espérons que ça continue !

Cette semaine, j'ai aussi trouvé un chémoi. Visite le mardi soir, trempée par des pluies torrentielles : je suis accueillie par Tais et Milena (et Joaquina, surnommée Jojo, leur petite chienne qui me lèche les pieds) autour d'un jus de fruit. C'est le coup de coeur : les filles sont gentilles, calmes, la chambre est grande (avec un matelas en plus pour accueillir une copine), l'appartement est lumineux, et surtout, près de mon travail (20 minutes à pied). Je dois cependant attendre le lendemain car elles ont une seconde visite de prévue. Je croise le doigts, et pas en vain ! Car la visite est annulée et je peux venir dès que je veux investir ma chambre. Ni une ni deux, je débarque avec ma valise de 2 tonnes et mes courbatures dans les bras. Je me sens bien ici, c'est un vrai soulagement.

Samedi et dimanche arrive le repos bien mérité après une semaine riche en rencontres et en événements. Je pars à la conquête de la Praça Benedicto Calixto, non loin de chez moi (petit point "distance-au-Brésil" > quand on dit que ce n'est pas loin, en fait, c'est un peu loin à pied, mais on peut y aller à pied, donc c'est pas loin : vous me suivez ?) pour profiter d'un marché d'antiquités. Il y a de vieux livres, de vieux CD, de vieux jouets, des artisans, et un coin bouffe enchanteur avec un stand qui retient mon attention : une succession de bocaux ronds et transparents présente des mixtures appétissantes -et souvent inconnues- (brigadeiro, abóbora, espéra marido...). J'opte, amusée, pour l'"espera marido" (littéralement, "attends un mari"), une préparation sucrée à la cannelle je crois. Le soir, je sors avec mes colocataires et deux de leurs amies sur l'avenue Paulista. Un vrai bijou moderne, très branchée, occidentalisée, avec une super librairie, des cinémas etc. On va voir un film puis on se pose pour manger une (bonne) part de pizza (d'une taille digne des pizzas américaines). Je sais grâce aux guides que la pizza à SP est sacrée, du fait d'une grande immigration italienne. C'était gras, mais c'était bon !

Dimanche, c'est une journée skype qui m'attend. Un peu de nouvelles de France font toujours plaisir. Et je décide de me promener dans le quartier apparemment fêtard de Vila Madalena, situé derrière celui de Pinheiros où je vis. Je me perds un peu et découvre un quartier résidentiel très calme car éloigné des grands axes, avec des maisons, sûrement riches, dissimulées derrière murs et végétation. Je me retrouve dans un quartier où disparaissent les grands immeubles et apparaissent de jolies peintures street art. Tout est calme, car c'est dimanche. Mais on devine au nombre de bars fermés que quand ces derniers ouvrent, l'ambiance ne doit plus être la même...

Vila Madalena

Vila Madalena

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