Je me prends pour une sirène sans nageoires

Je me prends pour une sirène sans nageoires

C'est après une mini-semaine de deux jours (et c'est bien suffisant) que le week-end revient. Les cours se passent toujours bien, je me sens à l'aise et mes élèves le sentent.

Vendredi soir, rien de spécial de prévu. Je reste avec Diego et on va promener Jojo toujours ravie de sortir sa truffe hors de l'appartement. Episode drôle : elle fait ses besoins sur le trottoir, et comme d'habitude je n'ai pas pris de sac plastique pour enlever ses excréments du chemin des passants. Heureusement, il y a des cartons dans la rue que je m'empresse d'aller chercher pour y ranger le caca de chien. Oui mais c'était sans compter sur mon adresse légendaire. Jojo a fait caca mou, l'entreprise se complique donc légèrement, et je m'impatiente, et j'arrache un autre bout de carton, dans lequel il y avait déjà du caca. Du coup en l'arrachant, je fais sauter le carton et le caca en l'air, et j'évite de justesse ses éclaboussures nauséabondes. Tout ça sous les yeux des piétons environnants...qui se marrent.

Samedi je mets à jour mon blog et ma lessive et l'après-mlidi, je repars à la gare Tietê car avec Diego nous passons le dimanche à 4h d'ici, la ville balnéaire d'Ubatuba, située au nord de l'état de SP. Le soir à notre arrivée, nous investissons la petite maison réservée sur Airbnb et nous allons manger libanais (des esfihas) au bord de la mer.

Le lendemain, il ne pleut pas et nous avons de la chance, car le surnom de cette ville est Ubachuva (chuva = pluie) ! Nous prenons un taxi pour aller à l'une des nombreuses plages conseillées par la propriétaire de la maison. Le taxi nous dépose en haut d'un chemin de terre qu'il faut descendre pour arriver à la praia do Cedrinho. On traverse donc un bout de forêt et on arrive dans un endroit paisible, une petite plage avec peu de monde, quelques bateaux qui se reposent aussi. On passe donc notre après-midi sur cette jolie plage entourée de végétation tropicale (cocotiers et Cie). Il faut déjà rentrer car le bus de retour est à 17h. Nous marchons un peu avant de trouver un taxi, d'abord dans la forêt, où on voit un serpent vert foncé grimper à un arbre et aussi un petit écureuil mangeant sa noix. Sur le chemin, derrière les plantes vertes, j'entends les vagues se briser contre des rochers en contrebas. On voit parfois les morros (collines vertes) se dessiner derrière le bleu-vert de la mer. Une petite glace avant de prendre le bus. Je choisis le parfum pistache, pour ne pas trop changer...

Le retour est BIEN plus long que prévu. En plus de tous ceux qui entrent à SP après un week-end à la plage, il y a des accidents sur la route du retour, ce qui ralentit considérablement le trafic. Résultat, vers 23h, le chauffeur s'arrête dans une Casa da Pamonha, un restaurant en bord de route qui prépare des plats à base de maïs, dont la pamonha, du maïs sucré moulu et cuit dans sa feuille. Je n'avais pas encore eu l'occasion d'en manger, voilà qui est fait. Il faut attendre 2h30 du matin pour enfin aller dans mon lit. Le lundi s'annonce difficile. Les prochains jours, je me promets de me reposer !

Sur le chemin du retour

Sur le chemin du retour

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